Dans les deux cas, il est souhaitable que le CHSCT ou le CSE prépare sa résolution avec l’expert et, au besoin, un avocat.
Par ailleurs, l’expertise CHSCT ou CSE peut constituer en elle-même une preuve juridique pour les élus démontrant de façon factuelle l’existence d’un travail, d’une analyse et d’un diagnostic effectués dans l’entreprise que l’employeur ne peut ignorer.
L’objectif est donc de dresser un bilan de la situation actuelle et de préparer l’avenir en invoquant la réalisation d’un travail de dépistage et de traitement des risques psychosociaux si aucune évolution, voire une aggravation n’était à déplorer ultérieurement.
La désignation de l’expert passe par une délibération du CHSCT ou du CSE, prise à la majorité des membres présents. Elle devrait être précédée d’un débat exposant les motivations de son recours à expert. Cette délibération doit porter sur un point étant à l’ordre du jour de la séance du CHSCT ou du CSE. Il faut donc au besoin demander une réunion extraordinaire.