Au-delà de ces modèles qui ont parfois donné naissance à des questionnaires administrés aux salariés, et de l’analyse des données de l’entreprise (indicateurs dits de performance, mesure de l’activité et de ses cycles), il est indispensable d’analyser le travail tel qu’il est conduit par les professionnels eux-mêmes.
L’observation de l’activité permet de comprendre le réel vécu au quotidien afin d’identifier les ressorts du plaisir ou de la souffrance et plus généralement tous les éléments que les « reportings » faits à la hiérarchie ne permettent pas de faire remonter.
Comme il n’est possible d’observer « que » ce qui est observable, il est nécessaire d’écouter et d’analyser ce que les salariés peuvent dire de leur activité, de ce qui la facilite ou au contraire la contraint.
À partir de méthodologies inspirées de la sociologie clinique, de la psycho dynamique du travail ou encore de la psychologie clinique du travail, nous mettons à jour les divers facteurs de risques par la conduite d’entretiens individuels ou collectifs.
En diverses situations, les entretiens collectifs avec les professionnels réunis, permettent une prise de conscience des enjeux subjectifs (identification des mécanismes de défense) du travail ou rend possible aux salariés d’échanger certaines ficelles du métier qui collectivement aident à retrouver un pouvoir d’agir.
Enfin, ce type d’intervention, tout en permettant d’impliquer un « collectif de travail » dans le diagnostic, permet de proposer des préconisations qui font sens pour les salariés.